25 mars 2008
Paul Eluard, Klee, Capitale de la douleur
Paul Eluard, Capitale de la douleur
Paul Klee
Sur la pente fatale, le voyageur profite
De la faveur du jour, verglas et sans cailloux,
Et les yeux bleus d'amour, découvre sa saison
Qui porte à tous les doigts de grands astres en bague.
Sur la plage la mer a laissé ses oreilles
Et le sable creusé la place d'un beau crime.
Le supplice est plus dur aux bourreaux qu'aux victimes
Les couteaux sont des signes et les balles des larmes.
( Ce poème fut publié dans le Catalogue de l'exposition Paul Klee en 1925. Il a été mis en musique par F. Poulenc sous le titre : le travail du peintre. )
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