Chafik Gaies
Chafik Gaies,
sculpter la lumière, c'est le génie de Chafik
La nuit et ses lumières
Les verres et leurs reflets
Les hommes et leurs ombres
Chafik Gaies, en amoureux
De la vie, nous emmène
Pour un voyage tout en suggestion
Vers le rêve d’un univers
Lumi_verre Sans soif !
Mahmoud Chalbi
Chafik Gaies se régale à déconstruire une écriture avec de la lumière en se servant de l’appareil photo et d’autres outils informatiques pour satisfaire en premier lieu son plaisir et un désir de partager les métaphores de la danse de la lumière avec ses amis insouciant de la critique des pu(ri)tains de la photo.
Mounir Mabkhout
Voilà quatre années déjà que notre Chaf flotte à la recherche d’un port d’un point, repère et le voila dans son point met le point et crache des cadres en sang et feu, un point d’attache vers des cieux nouveaux, point.
Zakaria Chaibi
samedi 23 février 2008 Exposition photos à l’espace Aire Libre Univers fantasque mais serein de Chafik Gaies Que faut-il voir dans les photos de Chafik Gaies un œil capteur d’une perçante originalité ou un passionné de lumière qui a l’instar des papillons de nuit est pourvu d’une viscérale fascination pour ce qui scintille dans les tréfonds noir obscur ? Ce photographe ne cherche pas la lumière. Elle est son matériau de prédilection. Elle n’est que prétexte à une approche ludique, esthétique et artistique. Les œuvres de Chafik Gaies, explorent l’univers de ce photographe artiste qui s’ignore ou qui s’en fout ? D’emblée, ça flashe, comme un effet subliminal, tant la lumière artificielle ou naturelle a de l’emprise sur les œuvres de Chafik Gaies. Son objectif la décline à volonté, la décuplant au gré de ses inspirations, de ses modelages créatifs. De son éclat brut il ne retient et capte que le scintillement expressif avec une capacité à induire le mouvement dans ses prises statiques inimitables qui fait sa propre touche. Son œuvre « Peloton » illustre au mieux cet argument. Là où son travail s’inscrit en dehors des approches conventionnelles, c’est dans sa capacité à extraire notre regard de ce lieu commun qu’est la lumière pour nous exposer à une vision autre, à des prises inédites et des révélations coloriées invisibles à l’œil nu. Les photos de Chafik Gaies sont une invitation à adopter son regard pour voir non pas son art mais l’art par le prisme de son talent. Entre argentique et numérique la démarche n’est pas tâtonnante elle est plutôt introspective, exploratrice, elle cherche et se recherche. Peu importe la technique, celle-ci semble ne pas être un obstacle, elle est plus un prétexte qui sert un dessein créatif. Avec ses tableaux sur les espaces urbains et les plus récents qui ornent les murs de l’espace Air Libre, nous confondant dans la finitude exigu du fond d’un verre d’eau, voire le reflet éclaboussant d’une infime gouttelette, on décèle une démarche qui évolue et cherche à outrepasser ses espaces premiers. Ce n’est pas le zoom qui se rétrécit, c’est le photographe qui traque la lumière là où on la perçoit le moins, là ou sa présence est insoupçonnée. De son éclat initial sa passion pour la lumière est intacte, sauf qu’elle est moins bariolée et moins multicolore. C’est dans le mouvement qu’il innove. En regardant les photographies de Chafik Gaies vous ne risquez pas l’éblouissement plutôt une initiation sereine dans l’univers fantasque mais paradoxalement serein de l’auteur. Peu loquace pour parler de ses œuvres, Chafik Gaies leur cède volontiers la parole. Il ne verbalise pas, il s’exprime par le silence de ses clichés, par la force suggestive de son ardente passion pour la lumière tout en contraste avec l’univers obscur de sa boite noire. Faten AOUADI
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