Quand la vague déferle
Quand la vague déferle
Poème de
Henriette RICHAUD née BONMARIN
(Une saintgerminoise)
Viens doucement vers moi.
Suis revenue pour toi.
Et serai-je avec toi ?
Y a t il un toit pour moi ?
Que tes amies s’assemblent
Et chantent toutes ensemble
Pour apaiser ma peine,
Qui m’envahit sans peine.
Racontes-moi encore,
Et dis tout, à mon corps
Dont l’ombre, ...toujours là,
Dans tous tes entrelacs,
Se glisse sous l'écume
Qui s'étale et qui fume.
Rapproche-toi,….. plus près.
Parle moi, s'il te plaît,
Avec des mots d'amour
Accrochés pour toujours
A mon cou distendu
Par tant d'images perdues.
N'aies pas peur de l’orage
Qui gronde et qui fait rage.
N'aies crainte de l'étoile
Qui doit traîner son voile
Et cacher son visage
Pour mieux mordre ses proies.
Donnes moi le courage,
Sans créer de fracas
Dans ma tête bien lasse
Et pleine de tracas,
De revoir ma maison,….
Même à l'horizon.
Attends moi,….sans trembler,
Et fais toujours le guet.
Aux bateaux qui vacillent,
Dis-leur que j'arrive
Pour partager aussi…..,
Nos rêves endormis.
Le lendemain
Tu es restée ici
Et je t'en remercie.
Eh bien, écoute….
J'ai aperçu un toit
Et ne dis, ...rien qu'à toi:
Ma maison est bien là
Et le jardin est là.
Tous deux veulent me dire:
Nous ne savons plus rire;
Mais tu es revenue Et sois la bienvenue.
Oublions le passé,
Ouvrons nos yeux fermés,
Et oublions très vite
Ce mauvais souvenir.